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lundi 1 août 2016

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Si tu l’abandonnes…

Hello. Je reviens avec un article pas vraiment gai, mais qui me tient à cœur. Je tiens à préciser que parler de la souffrance animale ne veut pas dire que je me fous en premier lieu de la souffrance humaine. C’est faux. Mais on est dans une période où l’abandon d’animaux est un sujet récurent, et qui me touche beaucoup…

Ce sera plus une sorte de billet humeur, pour partager ma vision des choses.

"Si tu l'abandonnes, je t’encule"

Tout part de cette fausse (je pense quand même ? xD) pub que j’avais vu passer il y a quelques temps de ça, et que mes souvenirs Facebook m’ont rappelée dernièrement. A l époque, elle m’avait fait beaucoup rigoler. Aujourd’hui, je la trouve fun, je suis potache et vulgaire, vous devez avoir appris à me connaître. Mais elle ne me fait plus franchement rire, parce que le sujet est grave. Je me demande déjà à la base, comment on peut ne serait-ce qu’envisager d’abandonner son animal de compagnie au bord  d’une route, et se regarder en face dans le miroir chaque jour ensuite. Est-ce que ces personnes éprouvent des remords le reste de leurs jours ? Je l’espère, mais suis aussi persuadée que certains n’auront aucun problème avec ça, et je ne comprends pas. La nouvelle campagne de pub de 30 millions d’amis me retourne et me fait pleurer à chaque fois que je la vois. C’est malheureusement une réalité.

Le « problème » des vacances se pose bien avant d’y être ; c’est une des conditions et contraintes à prendre en compte quand on fait le choix d’adopter un animal. En ce qui me concerne, avec mon chéri, j’ai deux serpents, deux grenouilles et un chat. Si les serpents et les grenouilles sont assez faciles à gérer, du fait de leur mode de vie, le fait d’accueillir un chat a induit des questions complètement différentes. Est-ce que je veux vraiment un chat ? Est-ce que mon environnement me permet d’offrir une vie correcte à un chat (maison au bord d’une route passagère, appart très petit…). Il ne faut pas être égoïste, et vouloir son animal à tout prix. Il faut se demander si on peut. De même, ai-je les moyens financiers pour accueillir un animal à la maison ? Avec tous les frais que ça implique : nourriture, jouets, litière, soins vétérinaires (traitements de fond anti puces, vermifuge, vaccin + imprévus…).



Parce qu’une des bases selon moi c’est l’entretien de son animal. On ne prend pas un animal pour le plaisir pour le laisser ensuite vivre dehors en permanence, ne pas le faire opérer ou vacciner. J’ai le cas dans mon entourage proche (voisinage) d’un chat qui passe sa vie dehors, qui n’est ni castré, ni vacciné. Ce chat a toutes les chances de choper et de transmettre à gogo la leucose, le sida du chat… et j’en passe. C’est irresponsable.

Les imprévus font aussi partie de la vie : maladie, blessure… Il faut y penser. Les frais vétérinaires peuvent monter vite, il faut le savoir, et se demander si on peut assumer, pour que son animal soit bien soigné. Si vous me suivez sur les réseaux sociaux vous savez que mon rouquin fait malheureusement les frais d’agressions par d’autres chats, et que nous avons déjà dû le faire opérer pour des abcès plusieurs fois (puisqu’une morsure de chat s’infecte à coup sûr). C’est un coût, mais c’est à prévoir quand on a un animal. On peut passer des mois voire des années sans soucis, ou au contraire en une courte période en avoir beaucoup.


Attention, en aucun cas je n’ai la prétention de vouloir donner des leçons, ou donner l’impression de détenir toutes les vérités. Je vois plus ça comme une check list à vérifier avant d’adopter un animal. Ce sont des bases, et des questions que, personnellement, je trouve qu’on devrait se poser. Ça permet d’être sûr qu’on est prêt et qu’on peut adopter un animal. Ce sont des êtres vivants, pas des jouets. Ils n’ont rien demandé à personne, alors ils n’ont pas à subir une situation.

Pareil, le caractère d’un animal. Si on veut pouvoir choisir le caractère de son animal, dans ces cas-là on adopte pas un bébé, juste parce que c’est mignon, si c’est pour être déçu parce qu’il s’avère trop indépendant, pas assez câlin, si il fait beaucoup de bêtise, si il est très joueur et demande beaucoup d’attention… Il y a tellement d’animaux qui attendent une famille dans les refuges, plus ou moins vieux d’ailleurs, et que les soigneurs apprennent à connaître. Comme ça vous pouvez être guidés sur le caractère de l’animal, et en accueillir un qui vous correspondra au mieux. Ça évitera d’adopter trois chats et de les refiler au bout de 15 jours à chaque fois, parce qu’il fait des bêtises… ou de ne pas l’aimer sous prétexte que vous en auriez voulu un plus câlin, moins indépendant. Perso, on a eu de la chance, on a juste craqué sur sa belle robe rousse et sa bouille de fripouille, et aujourd’hui on a la chance d’avoir un matou câlin, pot de colle, bavard, mais suffisamment indépendant, qui adore sortir (il n’est jamais enfermé dehors)… Alors oui parfois il nous chope les chevilles, il nous réveille à 5h30 pour sortir, ou bien il laisse des souris trophées un peu partout autour de la table du salon. Mais c’est un chat, avec son caractère. C’est pareil pour un chien, même si je pense que le dressage peut changer beaucoup de choses.


L’éducation est super importante. Même pour un chat. Je peux vous garantir que mon chat sait ce que le mot NON signifie, il se rebelle même et miaule, pas content, quand on lui dit. N’empêche qu’il ne montera pas sur tel meuble, il ne sautera pas sur la table pendant qu’on mange… C’est plus agréable pour vous, et pour l’animal aussi, puisqu’il fait moins de bêtise. Je ne rentrerai pas dans le détail de « comment faut-il faire, quelles sont les bonnes méthodes de dressage », je ne suis pas qualifiée, je fais selon les conseils que j’ai pu recueillir de mes vétérinaires, un peu de mes lectures, et mon feeling. Tout ce que je sais, c’est que je suis contre toute violence, qui, comme chez l’homme, ne mène à rien avec l’animal. Il y a plein de méthodes pour faire comprendre qu’une bêtise a été faite.


Pour ce qui est des vacances, c’est une question à se poser dès la première minute où on envisage d’adopter. Est-ce que je vais l’emmener avec moi, le mettre dans un refuge, en famille d’accueil ? A notre époque et grâce aux réseaux sociaux, les moyens de garde se diversifient vraiment, et plein d’options s’offrent aux propriétaires d’animaux. Je me demande comment, après avoir accueilli un animal, qui, en ce qui me concerne, intègre la famille, on peut ne serait-ce qu’envisager de s’en débarrasser. Comme un meuble, une vieille chaussure ou un vulgaire jouet dont on en veut plus… Je me demande si je ne suis pas progressivement en train de devenir extrême sur ma façon de ressentir ces choses, mais je suis outrée de découvrir chaque jour dans les journaux ou sur les réseaux sociaux ces cas d’abandon qui rivalisent de cruauté. Ces gens ont des problèmes. Enterrer vivant, lester puis jeter à l’eau, « oublier » dans une voiture sans eau en plein soleil…

Pourriez-vous vivre avec ça ?

Bizarrement je ne la trouve pas en association, alors je mets celle en anglais qui est la même. 
Le message à la fin dit : "Lui ne vous abandonnera jamais", #nonalabandon


Il existe tellement de moyens de nos jours, avec la solidarité des réseaux sociaux, les associations (même si la majorité est malheureusement très chargée), les solutions de garde… Rendez service aux animaux, si vous n’êtes pas capables d’assumer, n’envisagez jamais ne serait-ce que d’adopter.