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mercredi 26 février 2014

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La thyroïde, cette grande aventure... PARTIE II

PARTIE I


L'opération

Jusque là je n'avais toujours aucun problème de dérèglement hormonal, TSH... Mais fin 2010 quand je suis retournée à Baclesse, mon nodule avait atteint les 4cm. Mon chirurgien, formidable (pré op, après ça a un peu changé), a refusé de me laisser repartir sans fixer une date pour l'opération. Car, comme il me l'a si bien dit, plus le nodule est gros, plus la cicatrice le sera aussi. Bon argument. D'autre part il n'est jamais bon de laisser un "bout de bidoche qui ne sert à rien" comme il l'a dit, qui n'était pas cancéreux à l'époque, mais qui aurait pu dégénérer, et surtout qui grossissait rapidement (je vais vous trouver une photo sur laquelle, à mes yeux en tout cas, mon cou était complètement déformé par le nodule).



Nous avons donc programmé l'opération en ambulatoire pour le mois de janvier 2011. J'ai eu un rendez-vous préliminaire avec l'anesthésiste, qui n'a servi à rien, si ce n'est mesurer l'ouverture de ma bouche (c'est un peu flippant) pour l'intubation. J'ai pu au passage lourdement insister sur la fragilité de me dents de devant ("si vous les pétez vous me réveillez pas avant que ça soit réparé") ^_^

A mon arrivée à l'hôpital (à jeun depuis la veille), on m'a installée dans ma chambre, fait prendre une douche à la bétadine (même les cheveux, j'ai mis plusieurs semaine à retrouver mes cheveux dans leur état normal d'ailleurs), puis on ma fait mettre blouse, charlotte, chaussons en papier, et j'ai attendu sagement qu'on m'emmène. 

L'intervention (une thyroïdectomie du lobe gauche) en elle-même s'est très bien passée, j'ai eu droit à un demi cachet pour me relaxer, qui aurait quasiment suffit à m'anesthésier pour l'opération (j'ai quand même eu le temps de faire pitoyablement coucou à mon chirurgien et à nouveau précisé que mes dents étaient fragiles - oui c'est ma petite obsession à moi...). J'ai fait don de mon "bout de bidoche" pour participer aux recherches et permettre (restons optimistes) de faire progresser la science, après qu'on m'ait confirmé que c'était un nodule totalement bénin. Je me suis réveillée comme une fleur, déjà ex-tubée, pas du tout dans le gaz, avec deux jeunes qui rigolaient en parlant de canette de coca et de Grey's Anatomy je crois... Oui c'est quand même un peu vague le réveil =)

On m'a roulée jusqu'à ma chambre, d'où j'ai appelé mon chéri, ma maman pour lui expliquer comment me retrouver dans l'hôpital... Nickel. Ma maman est restée à mon chevet quelques heures. Ils m'ont forcé à manger des coquillettes le midi... Je n'avais pas franchement mal, c'était plus une sensation, comme une angine qui gêne quand on avale sa salive, mais rien d'intolérable. L'infirmière a tenu à m'administrer un anti douleurs, qui m'a donné la nausée... Et un anti nauséeux qui m'a mise K.O... Puis vers 18h (je me suis fait opérer assez tôt le matin), j'ai pu sortir. 

Pour une opération en ambulatoire, il faut obligatoirement rentrer chez quelqu'un qui habite assez près de l'hôpital, ça parait logique. Je suis donc allée chez mon frère qui n'habitait pas loin à l'époque. J'ai monté les 4 étages, je me suis couchée, et j'ai dormi les deux jours suivants, sans me lever, sans manger, sans rien. Le deuxième jour j'émergeais par moment, j'entendais tout le monde dans la pièce d'à côté, je voulais me lever, mais je n'y arrivais pas. Le soir enfin j'ai réussi à me lever, et j'ai mangé, tout à fait normalement. Petit à petit par la suite j'ai récupéré (heureusement !) et au bout de quelques jours, je suis rentrée retrouver mon chéri.

Partie III publiée le 06/03


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On papote ? =)